Avoir “sa maison” correspond au désir contemporain de l’espace infini au sein de la Métropole. C’est la réaction au rêve récurent de la villa dans la nature. Plutôt que d’abandonner la ville, nous proposons que la maison existe à la fois dans la ville et au dessus de la ville.
Dans le quartier de Lower Manhattan, on voit des penthouses construits sur le toit d’entrepôts ou d’ateliers reconvertis en logements. Nous pensons que ce sont des additions tout à fait appropriées à la silhouette de la ville et à l’environnent urbain. Avec un minimum d’adaptations pour faciliter leur accessibilité, ces structures pourraient s’installer sur tout type de bâtiment, allant du petit immeuble au mégabloc. Elles deviendraient alors des signaux lumineux, monuments éphémères célébrant la vie domestique. Rendre la vie privée publique serait le contrepoint de l’internet qui tend à rendre la vie publique privée. Ces structures seraient également de formidables points de vue sur la ville.