L’architecture ne se résume pas à l’espace et à la forme, elle englobe aussi la question de l’évènement, de l’action, et de ce qui se passe dans l’espace.
Les “Manhattan Transcripts” diffèrent de la plupart des dessins architecturaux dans la mesure où ils ne sont ni des projets réels, ni de simples fantaisies. Développés à la fin des années 70, ils proposent de transcrire une interprétation architecturale de la réalité. Dans ce but, ils employaient une structure particulière de photographies, qui soit dirigeaient, soit “assistaient” les évènements ( certains les appellent les “fonctions”, d’autres les “
programmes”). En même temps, les plans, les sections et les schemas dessinaient les espaces et indiquaient les mouvements des différents protagonistes s’immiscant dans la “scénographie” architecturale. Le sens explicite des “Transcripts’” était de transcrire les choses normalement radiés de la représentation architecturale classique, à savoir la relation complexe entre les espaces et leur utilisation, entre le plateau et le script, entre le “type” et le “
programme”, entre les objets et les évènements. Leur sens implicite s’adresse à la ville contemporaine.